Texte: (Couplet 1) L'argent n'a jamais comblé les cœurs vides, Pourtant beaucoup cherchent à se remplir, De carats, vulgaires quincailleries, Paraître pour un étalon d'or quelle ânerie, Rien ne remplace l’amour que l’on tente de fuir, On rêve tous de quoi, se mettre à l’abri, Du besoin, deviennent nos désirs par artifice, Je colorie les cerveaux de rimes artistiques, Remplir les cases vides, sans faire l'article, Tout à un prix, c'est bien pratique, Arithmétiquement j'donne ça gratuitement,  Rythmique éthique ou bien pratiquement, La vie ne t'offre rien d'plus à perdre que celle ci, Syllabe d'un lapsus presque dyslexique, Pour un peu plus on t'refroidit comme en antarctique, Aux antipodes chauffent les celsius de mon lexique, (Refrain) Tu perds ton souffle pour du second flouz, Qui porte l'espoir comme une fausse couche, Le vrai bonheur demeure en chacun d'nous, Stoppes les fuites ou j'rajoute une seconde couche, Pourquoi tu perds ton souffle pour du second flouz, Qui porte l’espoir comme une fausse couche, Le vrai bonheur demeure en chacun d’nous, Stoppes les fuites ou j'rajoute une seconde couche, (Couplet 2) Vouloir être le premier, se nourrir du second, Gagner son premier, sans gaspiller les secondes, Les gens blindés sont rarement comblés, Demandes au fourgon combien sont tombés, De la dernière pluie , jusqu’à l’épuisement, Des ressources primaires aux derniers gisements, C'est comme jouer à la roolex russe avant ses cinquante ans, Dépensons sans compter les heures, s’enfuyant,  Un vaut mieux que deux tu n'l’auras pas, c’est louche,  J’sais compter jusqu’à un même si parfois je louche,  De la bouche de Coluche aux restos contre la faim,  Quand y’en a pour un y’en a pour deux mais moins, Bien sûr, les poches vides tu les rêves pleines, Les sous te soulagent bien des soucis, pas des peines, Certains tapent un sprint d’autres la course de fond,  Rien n’est vrai dans c’billet dont on connaît tous le son.  (Refrain)